Stage groupe espoir escalade MP : Mallos de Riglos du 25 au 28 mai 2017

Pour le long week-end de l’ascension, le quatrième stage du GEE se passe en Espagne, sur un site réputé pour ses grandes voies : les mallos de Riglos. Le groupe, alors composé de Nico, Emma, Margot, Alex, Yann, Violette, Raphaëlle et Hélène part donc jeudi matin à bord du minibus du CAF, non sans un petit retard !

Après presque 7h de voyage, de virages et de rires, nous nous retrouvons au pied du site, qui est à couper le souffle. Vu l’heure avancée, et la chaleur encore écrasante, nous ne nous lançons pas dans une grande voie. Ce sera juste révision des manips et deux longueurs de 6a pour mettre tout en pratique : « Currucuclillo » pour Violette et Raphaëlle, qui sont autonomes, et les autres répartis en deux cordées dans « Jose Antonio Sanz ».

Nous retrouvons un petit camping bien sympathique et avec une pleine vue sur la falaise. Petit briefing sur le programme du lendemain pendant l’apéro et le repas : nous décidons donc de faire le « Purro » le lendemain, grande voie bien connue du site qui est en 6b+ max. Ainsi se clôture notre première journée espagnole.                                                                                                                                          

Le lendemain, nous ne décollons pas trop tôt du camping, à cause d’un passage obligé à l’accueil. Après un arrêt à l’épicerie pour le repas du midi, et une certaine attente au pied des voies, nous n’entamons notre ascension que sur le coup des midis… Une première cordée composée de Violette et Raphaëlle s’élance dans la voie normale, suivie par la deuxième cordée avec Margot, Emma et Yann. La dernière cordée, du coup avec Nico, Alex et Hélène, passe à côté dans « La directa del purro », qui rejoint les autres au bout de la première longueur.

La grimpe n’est pas évidente sur le conglomérat, c’est physique, et nous passons pas mal de temps aux relais, étant donné que nous sommes huit dont trois novices… Nous n’atteindrons pas le sommet du Purro, faute de temps, car le soleil décline lentement. Nous abandonnons à trois longueurs de la fin, seules Raph et Violette sont allées plus loin de leur côté mais en prenant par erreur une autre voie, « L’este del purro ». Rapidement corrigé, elles nous rejoignent au col du purro ou nous profitons de la vue avant d’entamer les rappels.

Petite mise au point le soir pour voir ce qui n’allait pas, et en discuter entre nous.

Le samedi, troisième jour de la sortie, nous décidons d’aller à Peña Rueba, non sans peine sur la route pour trouver le site ! Après environ 1h à chercher la route, et tester les limites de manœuvres d’Hélène avec le minibus, nous arrivons à destination.

Aujourd’hui nous la jouons plus stratégique : nous nous répartissons sur deux grandes voies, côte à côte. Une cordée constituée d’Alex, Margot et Hélène, qui se lance dans « Santi Sagaste », 6a max, et les autres en deux cordées dans « Directa a mallo la mora », 6b+ max.

Ce jour-ci tout se déroule bien pour les cordées, et nous nous retrouvons au sommet pour manger un bout et faire une super photo de groupe !

Fatigués mais contents de la journée, les jeunes descendent ensuite à la queue leuleu par une via ferrata, puis en courant jusqu’au camion, en se trompant de chemin ! Seule Violette est descendue tranquillement en marchant et à rejoint le minibus avant tout le monde…

Nous commençons à ranger nos affaires le soir, puis au repas succède une petite soirée.

Le lendemain nous n’avons que la matinée pour grimper, l’après-midi nous devions prendre la route… Nous nous rabattons donc sur des voies de trois longueurs, chaque cordée dans son coin.

Raph, Violette et Nico se lancent dans Gotanoia, 6c+ max, que seul Nico fini, non sans un joli plomb dans la 6c+ ! Alex Yann et Margot se lancent dans Tam tam go, 6a+ max, et Hélène et Emma vont dans Anis del mono, 6a max. Les deux dernières cordées ne feront qu’une longueur, faute de forme suffisante en ce dernier jour de grimpe.

Nico réussi la dernière longueur de sa voie, un 6c+, non sans prendre un joli vol au milieu ! Mais toujours avec le soutien des jeunes qui étaient en bas et qui le regardaient grimper.                                                                                                                  

Ce séjour vu également l’occasion de trouver une mascotte au groupe, le lapin en peluche ramené par Alex. Baptisé Riglos en l’honneur du lieu, il a fait les quatre jours de grimpe avec nous, sur le sac à dos d’Alex… Ou aucun autre lapin (ou presque) n’est allé ! On espère le revoir aux prochaines sorties !

Nous reprenons la route à 14h, pour un retour quasi aussi long que l’aller. Après étape à Pau et Tarbes pour poser  Nico et Margot, nous arrivons à Toulouse vers 20h30, de supers souvenirs plein la tête, et hâte d’être au weekend suivant pour la prochaine sortie J